la jeunesse peut marquer! (fibromyalgie)

Je vais passer à l'énumération des dégâts supplémentaires causés ou pas par les divers traitements  et produits pharmaceutiques avalés et sans compter l'argent dépensé hors assurance.

Mais avant, je dois dire, qu'une jeunesse avec un père macho et une mère soumise, que 3 mariages et deux divorces n'ont rien arrangés.
Les divorces c'était pour en finir avec les bagarres, maltraitances et autres, les mariages c'était pour essayer d'améliorer les situations, d'égayer la solitude, on se dit toujours ça ira mieux demain, cette fois c'est le bon!, et c'est vrai que ça va mieux, mais il y a d'autres luttes, d'autres différences, d'autres.....

Première grande casse: après 5 ans de prise de milliers de médics pour essayer de soigner quoi?(puisque les examens faits n'accusaient rien, étaient tous bons), des brûlures et renvois d'estomac à ne plus pouvoir travailler assurer mon indépendance dans mon commerce se déclare une hernie hiatale qui n'aurait jamais due être opérée.
Des brûlures d'estomac et douleurs de ventre ont continué à me bouffer les repas.

Les crises hémorroïdes héréditaires mais aussi aggravées depuis la prise exagérée de médicaments.
Sentir des milliers d'aiguilles qui vous rentre dans l'anus, et devoir conduire en sentant le moindre gravillon sous les pneus pour aller faire sa journée, supporter les clients, envoyer des centaines de plats du jour, cuire devant un fourneau pendant des dizaines d'heures et des journées de plus de 15 heures en serrant fesses et dents!.

L'arrivée d'une petite fille désirée depuis plus de 20 ans, était une joie, mais attention les dégâts quand elle est partie puisque n'a vécu qu'un mois. Dépression sans fin, mais pas question d'arrêter le métier que j'aimais et dans lequel je me cachais.
Sans jamais arrêter le métier ni diminuer, j'ai continué à souffrir en cachette et cherché à moins souffrir.

Puis une occlusion intestinale due à une grande constipation m'a fait ralentir et depuis, la peur que cela ne se reproduise.

La peur est quelque chose que l'on a en nous, peur de quelqu'un, pour mon cas, mon père qui mal traitait ma mère et nous avec, Et moi j'avais la peur et toujours mal au ventre, peur de ne pas réussir, peur de mal faire, je pense que cette peur a créé ma bête à moi.

La prise de trop de médicaments puis essayer de sevrer ont causé beaucoup de réactions du corps.

Les yeux qui piquent, font mal, larmoient sans arrêt, la vue qui baisse, mais des examens ne montrent rien.
De nombreuses crises de sciatique, les genoux, hanches, à ne pas pouvoir marcher mais aller quand même au boulot. les cervicales, les épaules et opération, tunnel carpien tout le corps est mutilé tailladé, c'est normal qu'il aie mal.

Des horribles crises d'angoisses et de panique pendant les nuits, la peur de mourir et l'envie de mourir, l'impression que l'on cherche à vous  noyer la tête dans l'eau, suffoquer et ne plus pouvoir respirer, se sentir partir. mais vouloir résister pour rester.

Des malaises cardiaques, douleurs lancinantes au coeur et dos, tous les examens sont faits et on ne voit rien, jamais on ne voit quelque chose, à croire que les machines ne fonctionnent pas pour moi.
tant mieux mais c'est angoissant de ne pas savoir pourquoi ces douleurs existent!

Les années passent, la retraite est là, la lutte continue les douleurs aussi, comme avant même avec moins de travail, Si j'avais su, je n'aurais pas dépensé tant d'énergie à essayer de me soigner. Que de temps et d'argent perdu aussi vu le résultat. Pourtant en tant qu'étrangère dans 3 pays je considère ma vie comme une réussite.
Des milliers de clients satisfaits, réussit tant bien que mal à vivre avec mes maris,je sais qu'ils n'ont pas souffert avec moi puisque voulaient revenir.

Maintenant ma vie de restauratrice est terminée, je vais continuer avec la connaissance de mes expériences et vécu qui font leur effet dans ma tête.

J'ai l'intention de mieux vivre ma retraite.